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|  Posté le 30-12-2008 à 23:31:51    
| Version basé sur Middle Iwy Zone
Nom : De Lolth
Prénom : Seregwaur ( ou Sereg )
Age : 25 ans ( très jeune elfe )
Race : Drow ( elfe noir )
Sexe : masculin
Caractère psychique :
Caractère physique :
Histoire :
Devant un bateau en partance pour Iwy
- Un jour, tu apprendras ton passé, et tu seras déçu. Veux-tu toujours me suivre, Seregwaur ? demanda l’elfe.
- Oui Maître, je veux partir avec vous.
- C’est le pire choix que tu feras dans ta vie. En as-tu vraiment conscience ? murmura-t-il, plus pour lui-même que pour être entendu de son disciple.
*
* *
Ungalekath
Kallen traversa la salle à grandes enjambées et vint planter son regard brûlant dans les yeux de sa femme, Seina. Le drow semblait furieux, prêt à la tuer. La femme drow le regardait, pétrifiée, serrant ses bras autours d’un nourrisson qui pleurait.
- Comment as-tu osée ? ! Par quel stupidité as-tu pu faire cela ? !
Seina ferma les yeux en retenant ses larmes. Elle savait que cet instant serait sûrement le dernier de sa vie. La main de Kallen vint la gifler. Puis il empoigna la dague qui était retenue à sa ceinture et arracha l’enfant des bras de sa mère.
- Je veux que tu le tue, ou c’est moi qui le ferait, et ensuite, ce sera ton tours !
- Non… dit-elle en sanglotant. Je ne peux pas reprendre une vie que je viens de donner…
- Alors ce sera la tienne pour la sienne !
Kallen laissa tomber l’enfant et s’approcha de Seina qu’il empoigna à la gorge avant de planter sa dague dans le bas-ventre de sa femme. Elle tomba à terre en crachant du sang, ses doigts palpant la blessures d’où s’échappait des flots de sang. Ensuite, le drow se tourna vers l’enfant qui s’était mis à crier. Il le prit dans ses bras et s’en alla dans le jardin ou il regarda la Lune. Il leva l’enfant au-dessus de sa tête.
- Ton nom sera Seregwaur ( : sang sale ).
Lolth, aide-moi… Je ne veux pas mourir et laisser mon enfant sans sa mère…
Les mains posées sur sa blessure, Seina puisa dans ses dernières ressources pour guérir la plaie. Un sort majeur qui lui demanderait le reste de ses forces d’enchanteresse… Tant pis, elle devait tenter le tout pour le tout, car elle n’avait rien à y perdre. Si elle n’essayait pas de se sauver la vie elle-même, personne ne le ferait.
Le miracle opéra.
Mais trop tard.
Kallen gravissait les marches du temple de la grande déesse Lolth, l’enfant pleurant toujours dans ses bras. Il frappa quelques coups à la porte pour qu’on lui ouvre et une prêtresse vint à lui. La prêtresse le laissa entrer.
- Seigneur Del’Anor ( : affreux soleil ), de quel droit venez-vous en ce lieux sacré avec cet enfant braillard ? s’enquit l’elfe en se contrôlant du mieux qu’elle pouvait.
- Je suis venu vous le confiez, à vous toutes, chères prêtresses. Il se nomme Seregwaur. Et je ne veux pas de lui, alors donnez-lui une éducation et soyez sa maison.
- Un réfugié ? Seregwaur ? Je vois… Dans ce cas, notre temple ne peu refuser d’accueillir une souillure de plus… Ce serait contre la morale… Cependant, ce nom est un peu trop expressif, non ?
- Je veux faire payer le prix à l’injure qui m’a été faite. Vous comprenez ?
- Très bien. J’accepte la garde Seregwaur de Lolth au nom de mes consœurs qui n’y verront aucun inconvénient.
- Bonsoir.
- Bonsoir Seigneur Del’Anor.
L’elfe s’en alla, laissant le nourrisson aux bons soins des prêtresses.
Le temps passa, et Seregwaur grandit dans le temple, en compagnie des prêtresses de Lolth, avec d’autres elfes abandonnés ou orphelins. Il ne savait pas qui étaient ses parents, et d’ailleurs, ne savaient même pas qu’il en avait. Aussi, malgré ce qu’avait dit Kallen Del’Anor, la prêtresse fit en sorte que tout le monde le connaisse sous le nom de Sereg ( : sang ), juste Sereg. Ainsi, il n’était pas dévalorisé et n’avait pas conscience de la faute dont il était le fruit. Les autres le traitait comme n’importe quelle autre personne.
La vie dans le temple était relativement simple, se lever avec la première prière, nettoyer le dortoir, et temps libre jusqu’au soir pour la prière de minuit où il fallait ensuite dormir. Pendant son temps libre, l’enfant de trois ans n’était en rien différent des autres. Tous jouaient entre eux ou dormaient. Vers ses dix ans, les choses furent moins simples. La conscience venait gagner les esprits, et les rumeurs se propageaient. Mesquinerie gagna les cœurs et des clans apparurent entre les jeunes elfes. Pendant encore une année ils vécurent dans l’orphelinat du temple, sous la tutelle attentive des prêtresses de Lolth.
Finalement, le temps de la petite enfance fut révolue, et les elfes durent partir pour avoir un enseignement auprès d’un maître. Sereg fut confié au Maître des bêtes, Draug ( : loup ).
Draug gardait les écuries, domptait des chiens, des oiseaux tel les faucons, et autres. Il apprit à Sereg comment monter à cheval, comment éviter de se faire dévorer par les loups lorsqu’on sortait en forêt, comment interpréter les gestes des chiens, rassurer un animal apeuré… L’elfe était très heureux de vivre au milieu de tout ces animaux, certains magnifiques, d’autre dangereux, et d’autres encore adorables, mais ce domaine ne l’intéressait que vaguement. Il en fit la remarque à Draug, un jour où le Maître lui apprenait comment se faire obéir d’un chien.
- Maître, lorsque les prêtresses nous on envoyé à un maître pour notre apprentissage, comment savent-elles vers quelle voie nous diriger ?
- Je ne crois pas qu’elles le savent. A mon avis, elles se délestent de ces orphelins pour en accueillir d’autre, voilà tout, répondit-il avec un haussement d’épaule. C’est ensuite le destin qui joue avec chacun. Tu n’avais pas autre chose à dire ?
- Si, effectivement… Mais je ne voudrais pas vous décevoir.
- Dis-moi donc ce qu’il y a.
- Je crois que la voie des bêtes n’est pas ma voie, Maître, dit Sereg en se faisant tout petit.
- C’est aussi ce que je pensais. Lorsque quelqu’un se passionne pour une chose, on le sent, et toi, tu ne dégage rien de tel depuis que je t’ai vu. Mais ce n’est pas grave, je vais aller te recommander ailleurs. As-tu une idée de ce qui t’intéresse ?
Sereg hésita un instant, puis répondit.
- La magie.
Quelques années passèrent encore durant lesquelles Sereg vécu avec une drow Maître de la magie du nom de Gwenil. L’enseignement qu’elle lui apporta était pourvu de bien plus d’intérêt que le précédent, aux yeux du jeune elfe. De plus, la beauté de son nouveau maître le subjuguait à chaque fois qu’il la voyait. Mais n’étant qu’un adolescent, jamais Gwenil ne vit en lui plus qu’un apprenti.
Il apprit à maîtriser ses pouvoirs et dû s’entraîner dur pour se muscler et acquérir une certaine consistance. Il était un excellent élève, autant en magie qu’en combat. Son endurance était grande, et cela ravissait son Maître. Avec le temps, il réussit à acquérir une force puissante. S’entraînant toujours plus, comme au péril de sa vie, il gagnait en assurance et en courage. Jamais il ne se posait la question de savoir s’il était parvenu au bout de ses limites, ou de ce qu’il ferait après avoir atteint la majorité. Ainsi, il passa dix ans de sa vie avec Gwenil pour maîtriser la magie et gagner en endurance jusqu’au jour où Gwenil déclara en avoir assez de cet élève. Ne comprenant pas, Sereg demanda des explications.
- Tais-toi, ingrat ! Je ne veux plus de toi comme apprenti, car tu es meilleur que moi, j’en suis certaine, alors du vent ! Je ne veux pas d’un surdoué comme toi !
Anéantis d’un tel rejet, qui plus est alimenté par la jalousie d’un professeur vis-à-vis de son élève, Sereg se retrouva « à la rue ». Il erra dans Ungalekath jusqu’à s’effondrer dans une ruelle. Il ne savait pas où aller, ne savait pas ce qu’il devait faire. Assis dos contre un mur, il attendit que le temps passe. Il n’était assis que depuis quelques minutes qu’un chat passa et, intrigué, s’approcha du drow.
L’elfe sentit le présence du chat et le regarda, dans ses yeux brillant. Le chat s’approcha de lui, Sereg tandis la main dans sa direction. Mais le chat prit peur et s’enfuit. L’elfe eut une pensée amère et se releva pour aller à l’extérieur de la ville. Qu’avait-il encore à faire en ce lieu ? Même un chat ne voulait pas de lui, alors autant partir.
Il allait passer les portes quand une voix de femme l’arrêta.
- Sereg ! Toi, ici, mais où vas-tu donc ?
Il se retourna et chercha des yeux qui avait bien pu l’appeler. Il vit alors une prêtresse. Que faisait-elle en dehors du temple ?
- Prêtresse Alanis, dit-il en s’inclinant respectueusement.
- Bonjour, qu’allais-tu faire ? le pressa-t-elle.
- La curiosité est un défaut chez une prêtresse, vous ne devriez pas insister de la sorte.
- Ainsi tu n’as nulle part où aller alors tu t’en vas… élucida-t-elle.
Sereg soupira.
- Vous êtes très clairvoyante, admit-il.
- Allons, viens au temple, le temps que tu te trouves un toit.
Elle ne lui laissa pas réellement le choix et l’entraîna avec elle jusqu’au temple. Seulement, lorsqu’elle tenta d’expliquer la situation à ses consœurs, celles-ci refusèrent d’héberger un drow de 25 ans. Celui-ci devait savoir se débrouiller seul. Le temple n’était pas l’école de la charité, ainsi soit-il…
Encore plus découragé, Sereg se demanda alors quelle vile créature avait osé lui donner la vie. Ce ne pouvait être que quelqu’un d’abominable… Ou plutôt, deux personnes abominables.
Par la suite, il trouva un emploi comme scribe, gâchant ses capacités dans ce métier qui ne lui apporterait rien. De plus, les prêtresses décidèrent de révéler son véritable nom, pour le punir d’avoir cru que leur temple accueillait ceux qui ne savait même pas se prendre en charge. Seregwaur… Il haïssait encore plus ses géniteurs à cause de ce nom honteux.
Maîtrisant l’art des sortilèges, il enchanta des parchemins qu’il subtilisait lors de son travail pour ensuite vendre ses enchantements au elfes qu’il accostait dans la rue. Il réussit à se faire pas mal d’argent avec ce travail.
Lorsqu’il eut assez d’argent, il quitta son métier de scribe et acheta un équipement de voyage ainsi qu’un cheval. Il avait déjà une dague, cadeau de Draug lorsqu’il était partit suivre une autre voie. Ainsi, il quitta Ungalekath en espérant une vie meilleure ailleurs.
Ancien Continent
C’est en dehors de la ville fortifiée qu’il apprit la réputation des drow et de ce que cela incluait pour lui. Les gens se méfiait de cet elfe noir, sortit de nulle part qui plus est. Il s’essaya dans une guilde de mercenaire, et se vit attribuer un compagnon d’office. Un nain du nom de Balrun Nor’, déformation de barbe brune et d’or. Ce nain était tout à fait stéréotypé, étant petit, trapu, fier, bon combattant à la hache, et surtout, très têtu et belliqueux avec les elfes, en particulier les drows.
Quand ils se rencontrèrent pour la première fois, ils avaient rendez-vous derrière une taverne, à l’aube, pour attendre leur premier client. Balrun était en avance et lorsqu’il vit Sereg s’avancer, il faillit lui envoyer sa hache en pleine figure. Rouge de colère et tremblant de rage, il incendia l’elfe qui ne comprenait pas. Finalement, la « bonne humeur » du nain contamina son compagnon et l’elfe s’échauffa. Alors qu’il sortait son arme, le client arriva à son tours et ils durent faire équipe pour laminer le pauvre homme.
La dispute reprit aussitôt après la besogne achevée.
Pour terminé, Sereg ne supporta plus les cris de Balrun et revint à la guilde sans lui pour demander changer de coéquipier sur le champ. On lui dit alors d’allez se faire voir, car ici, ce n’était pas l’école de la charité. Cette remarque fit remonté en lui un souvenir qui acheva sa patience. Il sortit de ses gonds et trancha nette la tête de l’homme qui lui faisait face. Une gerbe de sang l’éclaboussa en plein visage et il ne pu rien voir pendant quelques instants, le temps de reprendre ses esprits de façon radicale et qu’une demi-douzaine de personne se retrouvent sur lui. Assommé, il ne reprit connaissance que dans une cellule.
Il se maudit, se haïssant autant que ses parents. Le destin était cruel, et il s’en voulait de ne pas pouvoir le prendre en main… La cellule en elle-même ne fut pas un obstacle, grâce à ses capacités magiques, il s’en évada rapidement et sans effusion de sang.
De nouveau seul et sans nulle part où aller, il fuit jusqu’à l’épuisement. Il se réveilla alors perdu, en pleine forêt. Il faisait nuit et l’idée que des loups ou des ours passent dans le coin le fit frémir. Il se força à se lever, engourdis et les muscles lui faisant atrocement mal, il grimpa dans un arbre se mettre à l’abris.
*
* *
Finalement, il rejoint une petite ville au bord de la mer qui avait un excellent commerce maritime, justement. Il y vécu en tant que mercenaire, accomplissant n’importe quelle tâche tant que celle-ci était bien payée. Il n’avait aucun but, aucun rêve, aucun sentiment. Personne ne l’intéressait, et il passait beaucoup de temps à de grandes réflexions sur le pourquoi était-il ici, qu’avait-il à y faire, est-ce que sa vie aboutirait-elle à quelque chose ou à rien du tout…
Toujours connu sous le prénom donné par son père, il logeait dans une auberge quand un jour, un drow demanda à le voir. Il descendit dans la partie taverne de l’établissement et rejoignit cet elfe noir à une table reculée dans un coin. L’elfe portait un manteau et une capuche cachait son visage. Il avait commandé deux coupes de vin, et en offrit une à Seregwaur.
- Savez-vous ce que je suis ? demanda l’elfe encore jeune.
- Oui, je sais ce que vous faites. Mais ce n’est pas pour cela que je souhaitais vous rencontrer.
- Que voulez-vous dans ce cas ?
- Je suis un Seigneur Drow, et ma puissance sera tienne si tu suis mon enseignement. Tu sais qu’une île à été découverte, loin par de-là l’océan ? Je veux t’y emmener, et que là-bas, je puisse t’apprendre tout ce que tu as à savoir.
- J’ai dépassé mon dernier maître, et celui-ci m’a jeté. Pourquoi devrais-je vous suivre ?
- Parce que je suis bien meilleur que Gwenil et que même si tu es meilleur qu’elle, je suis cent fois meilleur que toi.
Voilà que l’elfe le tutoyait, et sous-entendait qu’il le connaissait depuis longtemps, ou qu’il s’était bien renseigné pour savoir que Gwenil avait été son maître… Qui était donc ce seigneur pour qu’il lui prête autant d’intérêt ? Cela commençait à attiser sa curiosité, ce qui le fit accepter.
Devant un bateau en partance pour Iwy
- Un jour, tu apprendras ton passé, et tu seras déçu. Veux-tu toujours me suivre, Seregwaur ? demanda l’elfe.
- Oui Maître, je veux partir avec vous.
- C’est le pire choix que tu feras dans ta vie. En as-tu vraiment conscience ? murmura-t-il, plus pour lui-même que pour être entendu de son disciple. Mais ce dernier entendit, et demanda le sens de ces paroles.
Seregwaur et son nouveau Maître se tenaient devant un imposant bateau qui embarquait des colons pour la nouvelle île.
- Je ne veux rien te dire. Maintenant, partons.
Autre :
- force 10
- dextérité 6
- constitution 10
- intelligence 12
- sagesse 4
- charisme 8
Edité le 31-12-2008 à 00:09:52 par Damned Spirit
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